13^e voyage des Dames Voyageuses.
Participantes : Chantal, Christiane D, Christiane H, France, Françoise C, Françoise M, Gerda, et Ursule.

Lundi 27 juin 2022
15h15 : Arrivée avec plus de 2h de retard à cause d’un TGV qui a dû rouler comme un train normal (nous recevrons une compensation de 50% du prix du parcours concerné, environ 30.- francs suisse), passons à l’hôtel Best Western, déambulons sur le Vieux Port, traversons avec le ferry pour prendre l’apéro offert par Geneviève et des tapas au Pêle-Mêle à la Place aux Huiles.

Mardi 28 juillet 2022
Le bus 60 nous monte par des petites routes sinueuses à Notre Dame de la Garde. Nous y contemplons et photographions la vue à 360o. La descente se fera à pied (45 minutes) pour certaines et avec le petit train pour les autres.
Nous visons le restaurant New-Terrasse où nous reprenons force et énergie. Après le repas, le bus 85 nous conduit sur la Corniche Kennedy flanquée d’un banc de pierre de 3 kilomètres.
À la plage du Prophète, Françoise C et Christiane D se baignent en sous-vêtements. Sur le chemin du retour, nous descendons, sur l’insistance de Françoise M, dans le Vallon des Auffes et remontons sur la corniche pour voir le Monument aux Morts de l’Armée d’Orient et sa sculpture dont la pose inspire Chantal.
Douche et repos à l’hôtel et nous repartons pour manger de bonnes choses à la Vieille Pelle.

Mercredi 29 juillet 2022
11h départ du bateau qui nous balade pendant 2h15 dans les Calanques sur une agitée, puis crêpes et boissons (mais pas d’aubergines) au restaurant Eggplant sur le Vieux-Port ;
Visite de l’extérieur du si célèbre MUCEM (MUsée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) et retour dispersé à l’hôtel.
19h départ pour l’ArtDû théâtre, spectacle un peu spécial, qui commence avec 25 minutes de retard, ce qui nous mets déjà dans de mauvaises conditions, l’acteur (Ludovic scientifique de formation), seul sur scène, explique le fonctionnement du cerveau en l’illustrant avec des couples appelés sur scène, on n’a pas aimé cette partie, puis il nous fait faire de la pleine conscience pour se changer soi-même, plus ou moins suivi par nos dames voyageuses, et finit par de l’écologie, sujet très actuel.
On avait réservé une table pour manger des tapas à la sortie du spectacle mais finalement l’endroit ne nous plaît pas. C’est alors que Françoise C propose d’acheter des pizzas dans la boulangerie à l’arrêt du tram et d’aller les manger sur la terrasse de notre bistrot préféré en face de notre hôtel ; là, ils sont sympas ils nous servent les boissons commandées et des couteaux alors qu’on aurait pu trouver ici aussi de quoi manger.

Jeudi 30 juillet 2022
Grotte Cosquer: 11h10 précises on descend à 37 m sous le niveau de la mer, et parcourons la grotte sur de petits véhicules qui nous ballottent de droite et de gauche au milieu des stalactites, stalagmites et peintures rupestres dans un silence requis, on n’entend que l’écoulement des gouttes d’eau. Tout est faux mais tellement bien reconstitué qu’on s’y laisse prendre.
Après cette heure de visite les bus 19 et 35 nous mènent à l’Estaque et il est temps de manger, chez Lou Chambri, à l’intérieur. Nous reprenons le bus pour rejoindre un peu plus loin les trois plages des Corbières, certaines se baignent d’autres pas mais toutes mangent une glace offerte par Françoise C, le chemin des peintres ne nous a pas convaincues, retour à l’hôtel.
Ce soir nous avons envie de manger turc, France nous conduit au restaurant turc Helin Kebab, recommandé par la pâtisserie du coin ; on a eu de la peine à trouver, les dames deviennent grincheuses, mais finalement, c’était délicieux et personne n’a regretté nos errances dans le quartier Garibaldi.

Vendredi 1^er juillet 2022
Confusion et contrariété concernant le programme de ce dernier matin : bouclement des valises, petit déjeuner, quartier Panier, magasin Maison Empereur, achats divers.
Mais à 14h nous nous retrouvons et partons pour la gare Saint-Charles. Le TGV Marseille-Lyon quitte Marseille à 15h36 comme prévu, nos places sont réservées et nous arrivons comme une fleur à la gare de Lyon Part Dieu à 17h21. In extremis, nous sautons, avec nos valises et nos sacs, dans le TER pour Genève qui est bondé et qui part à 17h38 (avec 2 minutes de retard). Les compartiments à 8 personnes sont complets mais de gentilles personnes nous cèdent leurs places. Tout se passe bien jusqu’à 19h20, à 15 minutes de l’arrivée à Cornavin, le train s’arrête et ne repartira pas. Après 3 heures d’attente nous sommes transbordées en pleine nuit, au milieu des voies, encombrées de gros cailloux, dans un train qui va à Annemasse avec arrêt à Saint-Julien (pour Chantal, France et Françoise M). D’Annemasse, Gerda, Christiane H, Françoise C, Christiane D et Ursule prennent le Léman Express.
À 1h30 du matin nous étions toutes de retour dans nos foyers.
Moralité : par ces temps difficiles, COVID, guerre en Ukraine, dérèglement climatique, n’oublions pas que ce n’était qu’une immobilisation, nous n’avons subi aucune menace et qu’on peut très bien se passer de manger ou de boire durant quelques heures.